mardi 1 septembre 2020

Août

 

Sommaire

Journal de  l’Escoub en août. 1

Salle de travail et de réunions. 1

Colocation contrat. 2

Loyer août et orientation vers  la sortie. 2

Bérangère. 3

 

Une grande nouvelle : absente depuis trois ans, Bérangère a retrouvé le chemin de l’Escoubaïre.

Ici les ennuis commencent ce lundi. D'abord coupure totale d'eau. Je pense que ça va être très provisoire, une fuite avant le compteur chez un voisin.
Ensuite, comme je le pensais, Jérôme a des problèmes pour payer son loyer. Là il est parti à Signes et a demandé au locataire Julien de me payer directement son loyer. Pour le moment, j'ai refusé, ce n'est pas dans notre nouveau contrat mais Julien est bien ennuyé et moi j'imagine le problème que ça doit causer à Jérôme. Julien soulignait que le fait de déclarer des colocataires allait changer sa situation fiscale.
Je disais à Sivi que c'est ennuyeux que Jérôme ne respecte pas le contrat. Il m'a parlé de ses ennuis financiers et je lui ai répondu que je pouvais attendre un peu son loyer mais qu'il prenne l'initiative de changer la donne en demandant à Julien de me payer directement est dommageable. En tous cas nous avons bien apprécié qu'il libère la chambre Est nous avons pu y loger les amis de Yaël qui travaillaient leur spectacle.
Je signale encore que la porte démontée du garage est très embarrassante dans la haie Nord du jardin et ce d'autant plus que ce n'était pas mon choix dans les projets d'aménagement. Mais c'est un détail ... comparé aux avantages de la réalisation qui satisfont les locataires (je signale qu'Antonine, sans en référer à qui que ce soit, a fait installé un cadenas à la porte de son box, ce qui pourra lui être comptabilisé sur son contrat à venir pour augmenter son loyer, en effet son contrat précédent ne comprenait pas la place qu'elle s'était attribuée, "provisoirement" dans le garage) .

 

Salle de travail et de réunions

Aux différents utilisateurs de la salle Escoub.
Je vous souhaite un bon été déjà bien avancé.
Nous avons bien travaillé ces derniers jours pour remettre le sol de la salle comme neuf. Pourtant certaines activités nous posent problèmes.
Ma fille Laurence, copropriétaire, a proposé de prendre en charge la gérance de la salle. Donc il sera nécessaire de s'entendre avec elle avant d'en reprendre une quelconque utilisation..
Je reste sur place pour superviser le fonctionnement et espère que tout ira pour le mieux. En plus de l'entretien classique, il faudra penser à bien aérer la salle, gérer le chauffage et éteindre les luminaires extérieurs après usage.
Bien amicalement
Marc

Colocation contrat

‌à Sivi :

« Bon, ce matin 14, je ne suis pas trop optimiste sur nos rapports locataires, usufruitier et propriétaires.
Je pense qu'on n'y arrivera pas, nos mentalités sont différentes. Nous vivons chacun dans notre monde et nous avons du mal à nous rejoindre.

Tant que j'habiterai ici, la maison restera ouverte à ceux qui s'y sentiront bien et qui participeront selon leur conscience à l'entretien, la fraternité et au bien être de tous. Je pense que cela n'évitera pas les difficultés, nous avons tous nos points faibles mais nous tâcherons de les résoudre le mieux possible.

Les derniers incidents nous ont montré que l'ordre n'est pas loin, nous ne pouvons pas  faire n'importe quoi, que tôt ou tard il faut en rabattre avec nos façons de voir les choses.

Je souhaite que la communication soit claire entre nous et que nous ne prenions pas d'initiatives sans en référer aux personnes concernées.


Par moments j’ai l’impression, en vous demandant de l’aide, de m’être isolé. Que vous voulez prendre les affaires en mains sans tenir compte de mes options. C’est le cas pour le garage et maintenant pour l’appart du bas. Non je ne vais pas diffuser mon texte dans l’immédiat. Je réfléchis.  J’apprends, en te lisant, que Chloé pense venir loger ici ? Voici un exemple de mise à l’écart »

 

Loyer août et orientation vers  la sortie

‌Bonjour Jérôme !
Te souhaite un bon week end.
En vérifiant mes comptes ce matin je constate ton virement de 200€ qui doit correspondre à l'appoint pour le mois d'août du loyer selon le nouveau contrat. Je te remercie de ce règlement qui nous devrait nous mettre à jour pour ce premier mois. Mais je n'ai pas reçu le virement de Lara. Son dernier règlement de 530€ date du 6 juillet et donc valable pour le mois de juillet.
Il est évident que la solution de respecter le bail signé et voulu par toi et Kathleen aurait été beaucoup plus simple.  Et ce d'autant plus que si nous sommes amenés à mettre fin à notre contrat les solutions ne manquent pas pour vous remplacer. Crois bien que je regretterais beaucoup de devoir mettre fin à notre cohabitation que je basais sur la confiance et qui a quelque peu dégénéré ces derniers mois. Mais l'amitié qui s'est ancrée entre nous restera quoiqu'il arrive.
A +
Marc


 Aux nus propriétaires
Je reçois une réponse de Jérôme à mon mail et ne lui fais pas de commentaires.

Avec plaisir, j'ai vu passer AFr et Matthieu tout à l'heure. Nous avons commencé à aménager la chambre Est et exploré la cave.

Bisous

Bérangère

Ca m'a fait tout drôle de revoir Bérangère. Ca s'est très bien passé comme si on s'était quitté la veille .... Mais c'est moi qui suis curieux et exigent car je m'imagine des tas de choses qui ne la préoccupent pas du tout. Elle a un souci en tête :  ce qui se passe à Orléans. Et puis elle est au courant de tout, je suis tellement bavard ... sans m'en rendre compte. Si j’imagine qu'il ne se passe pas grand chose pour elle,  c’est qu’elle ne s'encombre pas d'émotions inutiles (sauf dans son domaine familial) ce qui lui permet de rester présente et attentive à ce qu'il l'intéresse et ce qu'elle fait.

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samedi 1 août 2020

Juillet

Sommaire


Une journée d’été

Aujourd’hui dimanche je me sens bien, je suis presque seul dans la maison à part Julien le locataire du bas, c'est le calme en marge de l'agitation habituelle et prémices de l'inconnu de demain. J'ai rejoint Thérèse par Whatsapp et Annie à la messe télévisée tout en faisant ma confiture de figues fleurs.
Pas un souffle de vent, le soleil écrase ce qui cherche à rester vert dans le jardin. il faudra arroser ce soir pour préserver le reste de vie et encourager la nuit à tenter de réparer les dégâts du jour. Je me suis baigné ce matin alors qu'il ne faisait pas encore très chaud et mon corps garde la fraicheur de l'eau sans pouvoir s'adapter totalement à la température ambiante. On nous a annoncé 33 ou 34°.
Ce dimanche les enfants se sont réunis pour aménager des box dans le garage pour les locataires
Belle journée de travail coopératif et belles réalisations.
Moi j'étais sur la touche avec Tommy ...  nous avons regardé le site, les photos de Jeanne et lui enfants.
Quel bazar à ranger encore à 18.45 mais, tout le monde est satisfait

Petits bouts de vie

Ma vue se trouble, ce matin Bernadette S. est partie … (voir)
C’était prévisible, j’en parlais fin juin. Je reprends le recueil de poèmes qu’elle m’a fait choisir juste avant de se quitter. Je crois qu’elle est présente dans ces lignes et je m’apprête à en lire les premières pages.
Bernadette, c’était hier, c’était avant … Aujourd’hui, tout est calme ici, il n’y a plus personne. Le soleil continue à briller, à chauffer. Mais moi je suis encore avec les souvenirs et l’appréhension du futur.
AnFr a perdu son agenda bleu avec tous ses rendez vous et elle s’affole au moment de se remettre au travail. Elle est loin mais je ressens son angoisse comme si elle était à côté.
Le calme, je disais, mais le calme avant la tempête … Jean Phi est passé avant son départ sur Cussac et nous nous sommes accrochés sur des questions de procédure avec la messagerie de la maison. Il me demande simplement de m’en éliminer, ne pas me tenir informé de ce qui se passe, d’être un banal « résident », ce qui me parait inadapté.
Je tente de retrouver le contenu de nos échanges oraux, tumultueux avec JPhi‌ et ce que je t'en ai dit. A vrai dire il ne me reste que l'émotion et l'impression désagréable, dommageable du discours engagé sous l'effet de tensions diverses et de fatigues. Je reste persuadé qu'il vaut mieux s'expliquer par écrit pour pouvoir se relire immédiatement et a posteriori. On dit que les écrits restent oui mais on peut revenir dessus et les amender.
Je crois retenir qu'il a fortement réagi quand je lui ai dit que, pour moi, la réalisation des boxes du garage est un détail matériel sans importance particulière. Mon projet était différent mais je reconnais que le résultat est impressionnant. J'étais partant pour quelque chose de beaucoup plus simple en gardant la porte d'origine telle qu'elle était.
Ce qui, pour moi, est remarquable et fortement appréciable c'est d'avoir débarrassé tout le foutoir et objets inutiles accumulés depuis quarante ans et d'avoir affecté un espace pour chaque locataire.

 

Une piste de réflexion : identification

J’ai une piste de réflexion à propos de mon fils JeanPhi  que j’admire énormément dans sa présence à tous, sa mesure et ses capacités à résoudre les problèmes.
A mon avis, il est possible qu’il ait un petit problème d’identification à propos de son père.
Mon idée est que n’ayant pas de fils il projette son manque sur son père qu’il peut voir parfois et inconsciemment comme son fils qu’il aurait pu avoir. Un exemple qui me vient : Il m’a dit dernièrement que je n’avais pas du tout les manières de vivre que je lui aurais inculquées dans son enfance. Ainsi il m’arrive de manger debout alors qu’il faut s’asseoir selon lui… C’est un détail mais je vois qu’il a des attitudes plus problématiques dans ce qu’il considère comme ses engagements et responsabilités pour la gestion, ici.
Pour moi, tout en continuant à m’émerveiller de ce que la maison est devenue, je continue à m’investir tous les jours dans l’entretien, la maintenance de la propriété et, bien qu’il m’arrive de me faire aider, je fatigue de plus en plus physiquement et moralement. J’envisagerais bien de, non seulement laisser les enfants gérer à leur façon mais de laisser la place complètement.




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dimanche 21 juin 2020

Juin



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Elagage des temps modernes

C’est ENGIS qui a envoyé, ce matin, son entreprise sous traitante d’élagage pour dégager quelques branches qui risquaient de toucher, par grand vent, un réseau de trois lignes non protégées. Ce réseau est fixé à une dizaine de mètres de hauteur et ne concerne qu’une très légère partie des nombreux fils aussi bien, électriques mais du lotissement, que téléphoniques et donc étrangers à EDF. Nous avions été prévenus de l’aventure par courrier postal depuis deux mois . Une coupure de courant pendant quelques heures.
Donc ce matin, à 8 heures le matériel est arrivé sur place :
·         Un gros semi remorque pour transporter la nacelle élévatrice télécommandée. 
·         Un énorme broyeur et son camion benne
·         Un véhicule spécialisé dans la récolte des branches qui doivent obligatoirement passer par lui, même si elles ne sont qu’à quelques mètres de l’appareil à broyer.
Pour l’équipe de six forts gaillards barbus, 2 actifs, 2 surveillants, 3 de réserve, pause jusqu’à 9.30 pour donner au chef de chantier le temps d’arriver.
10h Mise en route des appareils. Dans un bruit infernal, deux spécialistes se hissent dans la nacelle pour aller couper quelques malheureuses branches qui sont stockées  provisoirement sur le trottoir aux pieds des arbres.
12h tout est terminé. Après avoir balayé le trottoir dans un nuage de poussière avec un souffleur  plus bruyant qu’embarrassant, on range la nacelle sur le transporteur
12.30 l’électricité nous est rendue.
Je n’ose pas faire le compte du prix de revient de cette matinée mais ENGIS a les reins solides…

Déconfinement

Pour moi, le confinement ou le déconfinement ne posent pas de problèmes d'une façon générale. Mais les enfants veulent prendre en mains l'organisation de la maison et ça crée des tensions avec les résidents qui profitaient  un peu trop de  ma gentillesse. C'est bon que l'ordre vienne de l'extérieur.  Pourtant je me sens  mis sur la touche, isolé, rejeté. Je m'accroche  au jardin, à l'ordi bien sûr mais ça ne vaut pas quelqu'un avec qui, malgré des tensions inévitables, je peux me confier et partager de l'intimité…
Il pleut aujourd'hui et  j'ai été réveillé à six heures par l'eau qui coulait du toit sur mon lit‌ et bien forcé de me lever. Me voici donc, en plus, avec des soucis de toit à régler, une nuit écourtée, à rassembler mes idées pour y voir clair dans ma vie que j'aimerais volontiers voir se terminer parfois..
Dès le premier jour de beau temps, je suis monté sur le toit pour dégager les débris accumulés entre les tuiles, qui empêchaient l’eau de s’écouler librement et de trouver une fissure pour s’infiltrer. Il aurait fallu me voir, le vieux de 84 ans à quatre pattes ou à plat ventre au bord du vide pour faire ce travail qu’évidemment les plus jeunes feraient aisément. Mais j’étais satisfait car, la nuit suivante, il s’est remis à pleuvoir et je n’ai pas été mouillé dans mon lit.

 

En panne d’internet

Je suis donc en panne de téléphone fixe mais surtout en panne d’Internet malgré mes multiples démarches auprès de SFR. Le service dépannage 1023 m’a envoyé un sous traitant des télécom samedi matin. J’ai eu du mal à voir arriver ce dernier mais je lui ai tenu l’échelle pendant qu’il allait vérifier la ligne extérieure en grimpant au poteau. Il a ensuite filé en m’assurant qu’il allait rebrancher ma box à partir du central. Ne voyant rien venir je l’ai rappelé mais en vain. Si je n’ai pas contacté le service SFR dix fois dans la journée c’est que j’ai rêvé. Il m’a été conseillé d’aller à Géant Casino chez SFR pour prendre un World trotter. Ce que j’ai fait avec un masque … je ne raconte pas le cirque. Retourné à la maison impossible de connecter l’appareil car mon ordi n’admet que le câble pour se brancher à Internet. Je me trouvais nul, vieux incapable de m’adapter aux modes de vie actuels. Découragé, j’ai fait appel au locataire Julien, ingénieur en mécanique nucléaire qui, très gentiment et patiemment, a bien voulu s’atteler au problème mais sans succès, lui non plus. Ce qui m’a remonté un peu le moral au niveau de l’estime de moi-même. Si je peux consulter mes messages sur mon Smartphone je ne peux pas mettre à jour mes dossiers et communiquer aisément.

Réunion Skype du 7

Rendez vous était pris ce dimanche 7 entre les enfants et PapaMarc. Nous étions tous les 5 en ligne et même si la communication n’était pas très claire du fait d’une mauvaise connexion,  c’était un plaisir d’échanger en direct. JPhi a animé avec brio le processus et Sivi recadrait et reformulait ce qui passait difficilement pour l’ancien, victime des deux filles vite chahuteuses.
L’idée de confier la gestion de la maison à une agence est presque écartée.
La préparation d’un contrat classique de location pour Jérôme et Kathleen est confiée à Jean Phi et  requiert notre attention de façon prioritaire.  Nous pourrions réduire leur logement à ce qui était loué à Bertrand Guershen dans les années 2010. On pourrait alors récupérer la cave et l’ancien cabinet de kiné avec  l’accès au compteur électrique et à la chaudière. Le montant du loyer serait de 1400€ tout compris avec possibilité de sous louer deux chambres à leur convenance. On peut recommander la sobriété dans l’utilisation de l’électricité et de l’eau mais rien de plus au niveau du contrôle.

Les négociations pour établir des bases de vie commune

Le retour à la vie normale après le déconfinement semble bien difficile pour Jérôme et Kathleen. Deux incidents ont compliqué nos relations.
1.       Le premier au moment de leur départ à Signes pour une durée indéterminée à cause du confinement  le 15 mars. Les voyant dans l’embarras pour mener leurs travaux sur place je leur laisse une bonne somme d’argent liquide qui, pour moi, devait s’ajouter à ce que je leur avait déjà avancé. Mais, confiant et inconscient, je ne demande pas de reçu. 
2.       Le deuxième,  au retour le 11 mai, je l’ai raconté le mois dernier.*
Les enfants se sont donc mobilisés pour prendre en charge la gestion de l’Escoub * et nous attendons les réactions de Jérôme.
Pour continuer à mettre de l’ordre dans la gestion je me suis avancé à demander à Antonine de débarrasser le garage d’un bazar qu’elle a entreposé provisoirement il y a sept ans. Un drame !

Le 12 juin

Ce 12 juin, anniversaire de Laurence qui semble très occupée... En début d'année j'avais proposé de lui offrir à cette occasion un voyage à Munich. Et puis il y a eu le Covid. Je veux croire que nous réaliserons ce projet.
‌Je continue les infos familiales sans trop savoir si j'utilise le bon outil et si c'est une bonne façon de faire. J'ai des doutes depuis les dernières réflexions, reproches, injonctions et mesures de rétorsion dont j'ai été l'objet à propos de Jérôme.
« Sivi a t elle envoyé son mail à Jérôme à partir de Gmail ? Je suis content de constater que vous prenez au sérieux la charge de propriétaires veillant sur leur père avant sa mort. » Non ce n'est pas une réflexion de mauvais goût, c'est une réalité. Les temps changent. En attendant "le contrat classique" et ses effets, je constate que l'ambiance est devenue lourde à l'Escoub. Pour le moment seul le locataire du bas, Julien, a des rapports sympathiques et détendus avec moi. Il m'a donné un bon coup de main pour  la piscine.
Oui je me suis investi, pendant deux jours, à vider le bassin et le nettoyer. Il est prêt et  en eau. Je me demande si je vais pouvoir continuer longtemps à prendre en charge ces soucis et ce travail de piscine. Je dois dire que j'aime beaucoup y voir des plantes et des poissons et c'est moins fatigant..

Bérangère, le mystère

Ce matin, j’ai été réveillé à 6.05 par une sorte de détonation, comme un coup de tonnerre qui m’a fait sursauter dans mon lit. Je me suis levé pour chercher la cause de cet incident et après avoir bu une tisane, me suis recouché sans avoir rien trouvé. J’ai supposé un moment que c’était un rêve, une histoire intérieure.  Faut il chercher des explications à ce que l’on ne comprend pas ? C’est le cas de Bérangère qui m’habite alors. Depuis toujours et sans succès, je voudrais des éclaircissements sur les causes de son mutisme.
Un coup de vent a fermé brusquement le petite fenêtre de la salle de bains, ce matin … un tableau de JC Imbert s’est décroché dans le séjour.
A Bérangère, j’ai écrit une nouvelle fois sur les conseils de ma psy thérapeute … mais de nouveau sans résultat. Je crois que, de ce côté, j’ai épuisé mes ressources humaines.

Une visite à Marseille

Plus de quatre mois que nous nous étions vus avec Bernadette et Alain S. C’était mon premier retour auprès de mes amis Poursuivre à Marseille.
Oui et Bernadette ne va pas fort ! En rémission, en sursis pour un traitement d’un cancer pleural pour lequel elle a été hospitalisée plusieurs fois et dernièrement en soins intensifs. Elle est résignée, se sent en bout du rouleau mais confiante à la vie présente. Son souhait est d’organiser une suite à l’atelier vie spirituelle que nous avons interrompu en début d’année.
Avant de partir, elle m’a fait choisir entre une dizaine d’ouvrages qui l’accompagnent  et qu’elle est allé chercher  spécialement. J’ai pris le plus petit « Petits bouts de vie », des poèmes de Fabienne Delteil dont je n’ai jamais entendu parler.
Ce matin en pensant à ce rendez vous j’imaginais que je pourrais lui chanter une vieille chanson scoute genre Spiritual : « Si tu vas au ciel »
Si tu vas au ciel, bien avant moi,
Fais un ptit trou et tire moi par là !
Hali a oh, hali a oh, ohé !…
Dans la nuit, elle est repartie aux urgences …