Janvier
Vœux
Pour moi, je suis un peu tristounet en regardant derrière mais
devant il y a si peu et, je me trompe
peut être ?
Je continue à présenter, en ligne, mes pages photos et journal. Je n'en attends pas grand-chose mais c’est une façon d’exister …
Je continue à présenter, en ligne, mes pages photos et journal. Je n'en attends pas grand-chose mais c’est une façon d’exister …
Aventures en Guyane
J'ai bien du mal à me
détacher de ce livre de Raymond Maufrais qui m'impressionne !
Quelle force de caractère ! Quelle sensibilité !
Quelle force de caractère ! Quelle sensibilité !
Quelle aventure ! J'en suis
tout abasourdi et n'arrive plus à m'intéresser à autre chose.. J'ai hâte de
voir le film d'Eliott
Nous avons passé une partie
du week end à visionner le film et à lire des passages du dernier carnet de
Raymond Maufrais. Passionnant ! Autant la mémoire de l’explorateur disparu
que l’expérience de celui, Eliott, qui a voulu 70 ans plus tard terminer,
accomplir cette aventure, dramatique à l’origine. C’est beau, il faudra en
reparler.
Procès Comet
Donc pour ce procès, je suis partagé.
Je me suis porté candidat pour témoigner de
l’état de Georges à partir des années 2013, pensant faire quelque chose pour sa
mémoire mais j'ai été déçu du déroulement de l'après midi passée au tribunal. En
plus je suis reparti très tard sans avoir rempli la tâche programmée.
Je ne pense pas pouvoir être d'une grande
utilité et, sans être vraiment motivé pour servir les intérêts financiers de la
famille, je ne tiens pas à renouveler l'expérience.
Décès de Luce
« l’homme n’a point de port, le temps n’a
point de rive, il coule et nous passons »
Luce nous avait quittés déjà depuis plusieurs
mois. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. C’est insensiblement qu’elle
s’était éloignée et lorsque nous allions la voir personne ne pouvait dire où
elle en était. Elle a tenu sa place tant que Joseph n’était pas encore trop
loin et puis … elle a décroché. S’est elle vue partir ? Sans doute mais,
grâce à son entourage, elle n’a pas semblé malheureuse.
Oui il faut bien laisser la place à un moment
ou un autre. On ne sait pas ce qui nous attend. Luce a été, pour nous, un
modèle de fidélité et d’ouverture. Elle savait écouter, se faire apprécier et
nous transformer.
La cérémonie s’est bien passée, les enfants et
petits enfants se sont exprimés. Je n’ai rien compris de ce qui se disait,
comme d’habitude, à cause des résonances dans l’église… Invités ensuite à
prendre « un pot » dans la maison familiale nous avons pu échanger,
peut être une dernière fois, avec la famille que nous connaissions bien.
Laurence et Josette m’accompagnaient, nous avons retrouvé quelques amis du
groupe Poursuivre de Marseille. Je ne pouvais pas imaginer mieux pour finir le
parcours de vie de Luce.
Dimanche seul, des pensées pour Marie Jo
Comment se fait il que je sois seul
aujourd’hui dimanche ? J’ai hésité à accompagner Josette à Montlaux, elle
était inscrite à un stage de « Lecture à haute voix » et puis bien tenté de rencontrer Marie Jo, en
pension là bas pour cause de baisse d’énergie, je ne me suis pas senti
particulièrement invité. Pourtant, dans la nuit j’ai fait des enregistrements, sorte de retours sur
notre vie et les ai confiés à Sylvie qui les lui a communiqués.
Je jette un œil sur les offices à la télé mais
rien ne m’accroche vraiment. J’aimerais partager avec des personnes que j’aime
et que je connais bien. Est-ce le souvenir de Luce qui me hante ? Ou bien
l’approche plus ou moins rapide de la mort qui me préoccupe. J’ai prévu une
petite place sous la stèle Bitterlin, dans le jardin, pour y déposer mes
cendres. Je pensais demander à Jean Philippe, c’est lui qui occupera
probablement la maison, de proposer à sa mère de m’y rejoindre.
Penser et agir, les droits acquis
Toujours content de lire mes correspondants et
aussi de retrouver notre passé celui que j'ai noté en ligne. C'est une chance
du présent de pouvoir retrouver le passé qui nous a construit. Je m'y attache
encore sans en faire une obligation. Ce qui change pour moi c'est le regard
plus bienveillant que je porte sur mon entourage.
Je me sens interpellé par cette phrase " Personne,
aucun pouvoir ne peut imposer un recul énorme de tous nos droits acquis par des
luttes.."
et je ne suis pas trop d'accord. Pourquoi s'accrocher à nos droits même
durement acquis ? Le monde change et nous avons à nous adapter.
