Journal Novembre

Sommaire

Novembre. 1

Le 2, jour des morts. 1

Garder le contact. 1

« Et puis nous danserons ». 2

Santé. 2

***. 2

Le 2, jour des morts

Je relis des passages de mes écrits des années précédentes et m’interroge sur l‘intérêt de ce travail d’archivage. Pourquoi ne pas laisser les événements et mes impressions s’éteindre tranquillement ?

Quelle illusion de croire que ces lignes pourront être reprises d’une façon ou d’une autre ! Et même si c’est le cas quel intérêt ?

Dehors pluie et soleil alternent comme pour illustrer mes réflexions

Il y a quelques jours, je me suis creusé une petite place, sous la stèle familiale, à l’ombre du tilleul, destinée à y déposer mes cendres après ma crémation. Simple souci de rangement pour rendre service à mes héritiers qui pourraient être bien ennuyés avec une urne encombrante.

Maintenant combien de temps à attendre avant de disparaitre ?

Ici les explications avec Bernadette (Maloum a voulu faire pour le mieux)  ont été difficiles hier soir.
Même s'il y a du monde dans la maison, je me sens seul.

Je me bats avec l'aide financière pour la nouvelle chaudière et j'ai beaucoup de mal à la règler.

Garder le contact

‌‌"Je ne t'oublie pas ! Te souhaite un bel automne !" dis je à tel ou telle de mes correspondants.

"J'aimerais bien trouver ton journal actuel en ligne (comme tu peux voir le mien  ) pour ne pas perdre le contact."

Mais en fait, est ce bien souhaitable ? Pourquoi vouloir garder le lien avec les personnes qui nous ont été chères ? Ce n'est sans doute qu'embarrasser nos relations actuelles ! Je suis plein de contradictions en écrivant encore.

Je vieillis ! Je ne me reconnais plus dans la glace et tous les jours je me dis que je n'en n'ai plus pour longtemps. Il y a belle lurette que je n'ai plus eu de contacts et dernièrement une amie m'a demandé de la masser pour lui soulager le dos. Ça m'a fait tout drôle de toucher une femme.

Je ne peux qu'accepter mes maladresses du passé et mon isolement présent.

Isolement, dont je prends conscience particulièrement ce matin, provoqué, en plus, par mes difficultés  auditives. Avec ou sans appareils je souffre dans le bruit, seul un petit fond sonore me porte, me convient et j'ai tendance à me mettre en retrait. Ainsi, je me vois fuir les moments conviviaux, après la chorale par exemple, et je rate les informations importantes qui me permettraient d'être à l'aise dans le groupe.

« Et puis nous danserons »

Quel beau film je suis allé voir ce samedi ! Une occasion proposée par Josette et partagée avec Maloum, tout content de retrouver la Géorgie qui lui rappelait de beaux souvenirs. De la danse qui ne me disait pas grand-chose mais de belles images avec des acteurs sincères et très couleur locale.

En fait c’était la présentation de l’homosexualité masculine dans tous ses états, de la découverte à son aboutissement dégradant. Mais qui n’a pas en soi une part d'homosexualité ?

Santé

En 2018, à cette époque, nous étions en cure avec Sivi, à Digne. Cette année elle passe cinq semaines au Maroc pour intervenir dans une école comme théâtreuse.
 L’année est presque passée sans accroc au niveau santé, j’aimerais qu’il en soit de même pour celle qui vient. Mais voilà pas de médecin à qui me confier ! Mon praticien préféré, homéopathe, est à la retraite et je n’ose pas l’incommoder de mes petites histoires. Je le consultais une fois par an, il me connaissait  et m’aidait très bien à passer l’hiver.

J’accuse

Avec Maloum nous sommes allé voir, ce soir, le film de Polanski "J'accuse". C'est vraiment un beau documentaire sur l'affaire Dreyfus qu'il est important de se rappeler. C'est bien joué, Dujardin est excellent. Je regrette qu'il y ait une affaire Polanski derrière le film mais ce n'est pas la même histoire.

Oui le film était vraiment intéressant et j'ai tout suivi car c'était sous titré pour les Malentendants. Heureusement car les dialogues étaient nombreux et je n'aurais pas pu comprendre.

Journal de l'année 2019 (clic)

journal Octobre

Octobre journal

Sommaire

Octobre journal 1

La fin de l’été. 1

La pompe à chaleur. 1

Ce qu’est Poursuivre pour moi 2

Le temps de vivre. 2

Munich en automne. 3

La fin de l’été

Me voici de retour à mon bureau avec quantité de tâches à effectuer et pas le temps de lire tout ce qui m'attend..
Certes je privilégie la messagerie mais aussi le jardin et les contacts avec les uns et les autres.

Quant aux déplacements, que ce soit en voiture, en train ou en avion nous ne sommes pas à l'abri des mauvaises surprises..  Nos aventures à la gare de Lyon pour une correspondance depuis Montparnasse en sont un témoignage. Internet ce n'est pas toujours mieux. Et si on évite de se déplacer en écrivant ou en prenant son billet en ligne il y a toujours du stress quelque part.
Après avoir discuté avec les enfants et les différents proches de l'avenir de la planète (oui le nôtre est assez restreint) je pense que les valeurs qui sont à cultiver, que je défends au moins, sont la sobriété et la frugalité.

La pompe à chaleur

Devant changer la chaudière de la maison pour une pièce déficiente, je me laisse tenter par le courant actuel de se tourner vers les énergies renouvelables. Des panneaux solaires sont déjà installés pour produire de l’électricité et de l’eau chaude mais que faire ensuite pour chauffer la maison ? Le coût est important dans toutes les solutions, il ne faut pas se tromper. J’opte pour la pompe à chaleur qui fonctionnera en partie grâce à l’électricité produite par le solaire.

Les inconvénients apparaissent rapidement. Dehors l’installation est disgracieuse, fait un peu de bruit et du vent froid. Antonine qui avait investi ce coin n’est pas ravie mais elle s’y habituera. Jérôme a réalisé un superbe paravent, c’est le cas …, qui permettra de ne pas donner beau jeu à la critique.

Ensuite je n’en n’ai pas terminé avec le dossier d’aide au financement de l’Etat pour la promotion des énergies renouvelables. L’organisme qui en est chargé pinaille sur des détails et je dois refaire tous les documents et les renvoyer en ligne.

Ce qu’est Poursuivre pour moi

C’est ma deuxième famille. C’est le Mouvement que j’ai choisi. Il correspond à mes aspirations, il défend mes idées.

 J’ai d’abord un lien affectif avec les uns et les autres. Nous sommes du même âge et c’est important car de plus en plus je fréquente et je vis avec des plus jeunes que moi. Je me sens en fraternité avec mon groupe, avec les membres des groupes que je fréquente. Bien sûr il y a des affinités mais personne ne m’est étranger. Comme pour ma famille, j’aimerais qu’on se voit plus souvent, qu’on s’écrive, qu’on communique mais je sais que pour de multiples raisons ce n’est pas possible. Je veux être en relation avec mes amis comme ils sont et non pas comme je voudrais qu’ils soient.

Le temps de vivre

J'ai pris le temps de méditer, à défaut du temps de vivre peut être, sur cette remarque que me faisait Lambert. « Est ce que je prends le temps de vivre ? »

Qu'est ce que c'est le temps de vivre ? Est ce buller au soleil, est ce aller voir les copains ou la famille, est ce discuter sur des sujets politiques ?

Pour moi ce peut être aussi dialoguer avec mes proches, communiquer mes idées sur la messagerie, réaliser des pages Internet, tailler, arroser, planter mes salades, regarder la nature se transformer, faire mes exercices de circulation d'énergie, rêver dans mon lit ou, en écoutant de la musique, penser à la fin mais pas regarder la télé ou exceptionnellement.
Et si prendre le temps de vivre c'est aussi m'organiser pour passer quelques jours chez les autres personnes qui m'attendent, là je pourrais faire mieux.

Munich en automne

https://vimeo.com/367493142   mot de passe jpb  C’est l’œuvre de JPhi, une œuvre d’art, oui, bien réalisée à partir des vues de son drone. Il a fait des montages, a mis de la musique. Il manque des effets spéciaux, dirait Maloum, moi j’aime les quelques personnages qui apparaissent au milieu des couleurs d’automne parfaitement rendues et des arbres qui fournissent  l’essentiel du paysage. Il reste une impression de mélancolie dont je ne saurais me défaire …

Journal Septembre

Septembre journal

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Commentaires et échanges. 1

Michel Delenne. 1

Le week end familial à Tours. 1

Agitation et appareils. 1

Commentaires et échanges

« Oui tu as autre chose à faire que de communiquer avec moi… »

C’est ainsi que j’interpelle un correspondant qui ne répond pas assez vite à mon gré.

Sur le journal de Pouf, j’aborde les grandes questions.

Michel Delenne

Lors de mon séjour de deux jours à Cussac, j’ai eu le loisir, dans la chambre de Camilla, de parcourir le livre autobiographique de Michel D dit Michou par ses belles filles.

Son parcours a été parallèle au mien à deux ans d’intervalle et nous nous sommes très peu croisés. Il m’a toujours fait grande impression et j’ai constaté qu’il a été un personnage hors commun.

Si nous avons eu un parcours vie personnelle un peu semblable  mais il a été très engagé dans la vie politique alors que ça n’a jamais été mon cas.

Le week end familial à Tours

Le samedi à Amboise est déjà loin mais quel bonheur ce fut de retrouver les cousins de ma génération ! Ensuite pour la visite de la cave, moi qui ne boit pas de vin habituellement j'ai eu beaucoup de plaisir à gouter les crus de la région.

La journée de dimanche à Rouzilly était bien sympathique. J'étais le doyen de la réunion. Merci à Jacques et Marie Christine. La famille Cortet est charmante et j'ai pu faire le point sur mes connaissances familiales. Danielle et François, bien communicants, sont vraiment d'une gentillesse et d'un dévouement à toute épreuve. J'enverrai les photos que j'ai prises quand j'aurai préparé ma page en ligne.
Le retour en voiture avec Florence et Laurent, 800 kms à travers la France chaude et desséchée s'est fort bien passé. J'ai retrouvé la canicule ici mais les journées sont plus courtes.

Agitation et appareils

En effet je regrette un peu mon inscription à cette semaine Poursuivre.
J'espère que j'en aurai des satisfactions par ailleurs.

Bien que content de ma rentrée à la chorale, je me sens de plus en plus vieux et ne trouve pas de vrai ressort.

Hier, une émotion supplémentaire : j'avais perdu, encore, mes appareils auditifs. Les deux. J'avais ma boite vide dans ma poche. Je me souvenais vaguement que je les avais retirés et mis dans un endroit précis mais je ne savais plus si c'était en Touraine ou perdu dans la voiture des Popescu.

J'ai pensé que c'était dans ma veste mais rien. Alors je vais me coucher furieux contre moi même et .... après avoir invoqué St Expedit, le saint chéri de mes soeurs, il me vient l'idée qu'ils étaient peut être dans ma chemise que j'avais mis dans la machine à laver. Heureusement j'avais négligé de la mettre en route. Je suis descendu et, de la machine, j'ai retiré, religieusement, mes appareils de ma poche.

Pour Pouf c'est toujours PapaMarc