lundi 11 mai 2020

Journal février 20


ND du Nil

J’ai vu le film à Paris, j’y suis allé tout seul comme un grand et j’en suis fier …
Si, comme d’habitude, j’ai eu du mal à comprendre les dialogues dans les diverses situations, j’ai apprécié ce film qui m’a parlé de l’histoire que nous avons vécue avec effarement à partir des années 70, le génocide au Ruanda, les massacres fraternels incompréhensibles entre Huttus et Tutsis.
En fait, nous devons comprendre l’action néfaste de la colonisation qui a bousculé les valeurs culturelles et pratiques animistes des populations autochtones.

Cousinade sur le thème du Corso

Le 12, Thérèse avait organisé avec la cousine Christiane une réunion des derniers cousins qui étaient allés au Corso avant 1963, l’année qui a marqué la fin de la grande époque et le départ de l’oncle Jean abandonnant l’Algérie.
 J'ai beaucoup apprécié les interventions de Danielle lors de cette réunion. Elle était la dernière et la seule des arrières petits enfants Lamy à avoir fait des séjours là bas. « Tu sembles la mieux placée dans ta génération pour garder la mémoire du Corso, de l'oncle Jean, de ses actions en faveur de l'Algérie et de la famille ».
Je suis enfin rentré à la maison après retard et arrêts TGV en pleine campagne pour cause de manifestants sur les voies à Marseille.Tout va bien, je récupère mon chat et mes petites affaires. Je suis très content de ce voyage et d'avoir vu beaucoup de monde.

Le feu de cheminée

Février s’avance et les frimas ne sont pas encore arrivés, il n’a pas encore gelé alors que le printemps s’annonce partout.
Le printemps est déjà arrivé ici, le jardin est fleuri comme pas possible en ce début février : amandiers, pruniers, primevères, narcisses, pâquerettes, violettes, et j'en oublie ... Il faudra attendre le 29 pour voir le temps changer brusquement. A Montlaux il a neigé.
Ce dimanche 23, en attendant une nouvelle visite de Jean Philippe et après sa brève apparition qu’il a passée en compagnie de Pierre B. je me suis décidé à allumer le feu dans la cheminée. Le pur symbole de l’éphémère. Quelle merveille ! bien connue certes mais sans cesse renouvelée ! Je ne me lasse pas de passer du temps à admirer les flammes fugaces qui viennent lécher les grosses bûches. J’aime voir disparaitre progressivement ce bois que j’ai planté il y a plus de quarante ans. Tant que personne ne fréquente le séjour régulièrement il y fait froid car écologie et sobriété nous recommandent d’éviter la consommation inutile. En plus, les plantes du jardin d’hiver sont ravies d’avoir de la fraicheur.
Hier, à Montlaux, Sylvie et Yaël nous ont présenté leur spectacle encore en élaboration. Le sujet c'est quelque chose comme « comment sauver le monde avec l'écologie ». Des textes et des intermèdes créatifs avec de l'expression corporelle en constituent la trame. C'est interrogeant et déjà en bonne voie de succès, j'espère. Le problème de Sivi c’est comment rendre accessible ce spectacle sans blesser certaines susceptibilités écologiques. Elle voudrait faire passer un message sans faire de forcing.

Administration

Préparant ma succession, j’ai mis à jour mes contrats bancaires.  Mais voilà, je ne me sens, hélas, pas prêt à mourir. Malgré un ralentissement global, je peux en avoir pour une bonne dizaine d’années et JPhi, qui me trouve en bonne forme, voudrait que je fasse refaire mon bureau … , ce n’est vraiment pas mon choix, je me plais au milieu de mes vieilleries. En même temps je me sens fragilisé par des troubles d’èquilibre dus à des problèmes d’oreille interne
J'ai bien peur que la navigation que je propose sur Internet soit une corvée supplémentaire aux lecteurs (trices) à qui je m'adresse. Nous sommes tellement sollicités en plus de notre vie perso qu'on ne sait plus où donner de l'attention. Pourtant je crois que ce petit effort est un excellent moyen de ne pas perdre pied d'avec le Mouvement et un geste par rapport à moi qui ait tendance à me décourager. C'est déprimant de rencontrer l'indifférence (apparente peut être ) des correspondants à qui je porte de l'attention.

 

J’ai vu le film à Paris, j’y suis allé tout seul comme un grand et j’en suis fier …
Si, comme d’habitude, j’ai eu du mal à comprendre les dialogues dans les diverses situations, j’ai apprécié ce film qui m’a parlé de l’histoire que nous avons vécue avec effarement à partir des années 70, le génocide au Ruanda, les massacres fraternels incompréhensibles entre Huttus et Tutsis.
En fait, nous devons comprendre l’action néfaste de la colonisation qui a bousculé les valeurs culturelles et pratiques animistes des populations autochtones.

Cousinade sur le thème du Corso

Le 12, Thérèse avait organisé avec la cousine Christiane une réunion des derniers cousins qui étaient allés au Corso avant 1963, l’année qui a marqué la fin de la grande époque et le départ de l’oncle Jean abandonnant l’Algérie.
 J'ai beaucoup apprécié les interventions de Danielle lors de cette réunion. Elle était la dernière et la seule des arrières petits enfants Lamy à avoir fait des séjours là bas. « Tu sembles la mieux placée dans ta génération pour garder la mémoire du Corso, de l'oncle Jean, de ses actions en faveur de l'Algérie et de la famille ».
Je suis enfin rentré à la maison après retard et arrêts TGV en pleine campagne pour cause de manifestants sur les voies à Marseille.Tout va bien, je récupère mon chat et mes petites affaires. Je suis très content de ce voyage et d'avoir vu beaucoup de monde.

Le feu de cheminée

Février s’avance et les frimas ne sont pas encore arrivés, il n’a pas encore gelé alors que le printemps s’annonce partout.
Le printemps est déjà arrivé ici, le jardin est fleuri comme pas possible en ce début février : amandiers, pruniers, primevères, narcisses, pâquerettes, violettes, et j'en oublie ... Il faudra attendre le 29 pour voir le temps changer brusquement. A Montlaux il a neigé.
Ce dimanche 23, en attendant une nouvelle visite de Jean Philippe et après sa brève apparition qu’il a passée en compagnie de Pierre B. je me suis décidé à allumer le feu dans la cheminée. Le pur symbole de l’éphémère. Quelle merveille ! bien connue certes mais sans cesse renouvelée ! Je ne me lasse pas de passer du temps à admirer les flammes fugaces qui viennent lécher les grosses bûches. J’aime voir disparaitre progressivement ce bois que j’ai planté il y a plus de quarante ans. Tant que personne ne fréquente le séjour régulièrement il y fait froid car écologie et sobriété nous recommandent d’éviter la consommation inutile. En plus, les plantes du jardin d’hiver sont ravies d’avoir de la fraicheur.
Hier, à Montlaux, Sylvie et Yaël nous ont présenté leur spectacle encore en élaboration. Le sujet c'est quelque chose comme « comment sauver le monde avec l'écologie ». Des textes et des intermèdes créatifs avec de l'expression corporelle en constituent la trame. C'est interrogeant et déjà en bonne voie de succès, j'espère. Le problème de Sivi c’est comment rendre accessible ce spectacle sans blesser certaines susceptibilités écologiques. Elle voudrait faire passer un message sans faire de forcing.

Administration

Préparant ma succession, j’ai mis à jour mes contrats bancaires.  Mais voilà, je ne me sens, hélas, pas prêt à mourir. Malgré un ralentissement global, je peux en avoir pour une bonne dizaine d’années et JPhi, qui me trouve en bonne forme, voudrait que je fasse refaire mon bureau … , ce n’est vraiment pas mon choix, je me plais au milieu de mes vieilleries. En même temps je me sens fragilisé par des troubles d’èquilibre dus à des problèmes d’oreille interne
J'ai bien peur que la navigation que je propose sur Internet soit une corvée supplémentaire aux lecteurs (trices) à qui je m'adresse. Nous sommes tellement sollicités en plus de notre vie perso qu'on ne sait plus où donner de l'attention. Pourtant je crois que ce petit effort est un excellent moyen de ne pas perdre pied d'avec le Mouvement et un geste par rapport à moi qui ait tendance à me décourager. C'est déprimant de rencontrer l'indifférence (apparente peut être ) des correspondants à qui je porte de l'attention.

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