Avril
Sommaire
Poisson d’avril !
En ce temps de confinement pour
cause de coronavirus, le monde est bouleversé. Comme il est possible d’être
contaminé et porteur sain pendant une période indéterminée on se demande tout
le temps si c’est le moment d’y passer. J’ai mal dormi cette nuit sans savoir
exactement pourquoi et je me suis vu en phase finale … un mauvais poisson
d’avril.
Les enfants préparent
l’anniversaire de Marie Jo. L’originalité du moment étant le confinement, il se
fera par télétransmissions, chacun devant proposer, individuellement ou en
groupe, une prestation que Jean Phi assemblera. Anne Fr me suggère de m’y
associer en présentant une histoire de
PtitMarc. Je ne sais pas si elle
plaira à Christiane ou à Alain mais j’adopte l’idée.
Voici la vidéo que j’ai
enregistrée à partir des textes du PtitMarc : https://youtu.be/iiQPwiOCpZY
Le vraie vie
Sivi semblait un peu lasse, aujourd’hui,
de faire la garde malade. Elle s’est organisée une promenade seule, de trois
heures et demie, dans la nature, des photos en témoignent. Je suis tout
impressionné par ton message, lui dis je et, à l'idée de t'imaginer et te
suivre dans ta balade, m'attire beaucoup. La vraie vie, dis tu, comme pour le
film d'Eliott ? Peut être, ..., j'en doute quand même et ce n’est pas mon choix.
Pour moi la vraie vie c’est être en accord profond avec soi même et avec les
autres. Je peux me rapprocher de la nature et me sentir proche d’elle mais
c’est sans doute une illusion tellement je suis peu de chose à côté d’elle.
Une minette musicienne de génie : http://grannyofftheroad.blogspot.com/2020/04/petite-soeur-de-mozart.html
La Colombienne
Ici, comme je le
disais hier, des petites tensions avec Clémentia qui proclame qu'elle n'en fera
qu'à sa tête sans avoir à rendre compte ou s'occuper des autres. Pour moi, je ne veux pas faire
d'éclats, tout en respectant les limites que je lui donne, elle ne tient aucun
compte de ce que je lui dis, je n'apprécie pas sa façon de fonctionner et de
répondre à l'accueil que je lui fais, elle ne partage rien et n'en fait qu'à sa
tête mais je l'écoute et continue à la loger comme je m'y suis engagé en
supportant sa façon de vivre, sa "culture".
Elle m’a remercié et,
pour l'instant ne change rien à ses petites affaires. Je l’ai interviewée dans
la soirée, en lui demandant si tout allait bien pour elle. Sans hésiter un
instant, tout va bien, elle semble ne se poser aucune question, elle affirme
avoir une direction et la suivre nettement. Peu lui semble importer si ça me
convient et ce que j’en pense. Pour son pays, la Colombie, d’après elle, c’est
parfait aussi. Je n’ai pas voulu aller plus loin à ce moment et elle, n’ayant
plus de questions, s’est retiré dans sa chambre sans commentaire.
Confinement encore
A Colette : Je me suis mis enfin à réaliser ton projet
de carré permaculture près du portique. Ce n'est pas fini mais je pense à toi !
[10:01, 16/04/2020] Colette/1: Bonjour Marc Justement comment t'y prends tu ?
[21:16, 16/04/2020] marc bitterlin: Le travail en cours est
très important. Je t'expliquerai dès que je te vois. Et ta voiture ? Le
confinement ne doit pas arranger la livraison et tu vas t'habituer à t'en
passer. La mienne est perdue sous une couche de poussière et de pollen, du
jamais vu !
Le président nous enferme
jusqu'au 11 mai. C'est long.
Il est possible de faire du yoga,
moi j'ai la chance de pouvoir faire mes exercices dehors. Et puis l'après midi
je jardine. Pour le confinement, je le vis très bien. J'ai même honte d'être
dans les privilégiés qui n'en soufrent pas. Il me semble que je fais rarement autant de
choses dans mon jardin tout en le laissant presque à l'état sauvage. Il y a des
fleurs partout et je laisse pousser l'herbe en attendant la pluie.
Nous avons revu la Grande
Librairie et François Cheng hier soir sur la 5. J'ai pensé à toi et à ton
admiration pour ce personnage. Il est étonnant en effet et quelle facilité de
parler ! On dirait que malgré ses 91 ans il prend un plaisir à trouver ses mots
et à les placer sans se redire ni hésiter. De plus ses idées, que l'on commence
à connaitre peut être, sont tellement intéressantes !
Il est difficile à suivre parfois. Mais j'aime, par exemple, quand il dit que la mort donne un sens à la vie et en est inséparable. Oui j'ai vu le pape François bien seul à Pâques mais ce n'était pas le plus regrettable. Si nos rituels devaient changer de cette façon au bénéfice des écrans ou des communications je ne serais pas contre. Nos façons de vivre ont besoin d'être revues et corrigées dans le sens de la sobriété et de la frugalité.
Il est difficile à suivre parfois. Mais j'aime, par exemple, quand il dit que la mort donne un sens à la vie et en est inséparable. Oui j'ai vu le pape François bien seul à Pâques mais ce n'était pas le plus regrettable. Si nos rituels devaient changer de cette façon au bénéfice des écrans ou des communications je ne serais pas contre. Nos façons de vivre ont besoin d'être revues et corrigées dans le sens de la sobriété et de la frugalité.
Que mes mails aillent dans les
Indésirables, ne m'étonne pas car je n'ai guère de réponses à mes envois. J'ai
du mal à croire que ce peut être seulement une question de technique. C'est
très frustrant. Accepter et continuer en attendant la bonne surprise, c'est la
solution que j'adopte.
Florence
En pleine période de confinement,
une nouvelle venue apparait dans le paysage de l’Escoubaïre. Elle est de l’âge
de mes enfants, je l’avais remarquée à la chorale et elle m’avait demandé si je
n’avais pas un logement de libre dans la maison. Dans un premier temps, rien ne
paraissait possible mais avec les changements dus au confinement les chambres
d’étudiants se libéraient. Jérôme et Kathleen consignés à Signe, seul Julien se
morfondait dans l’appartement du bas.
Voilà donc Florence, agréable à
fréquenter et jardinière efficace qui
s’intéresse sérieusement à la chambre du bas donnant sur la serre.
Problème, elle est réservée pour Lara qui est confinée à Agde. Celle ci
accepterait volontiers de trouver autre chose mais, à distance, Kathleen qui a
fait affaire avec elle, s’entête à ne pas se laisser attendrir. Tous les
arguments sont alors bons pour elle, jusqu’aux poils de chats (c’est vrai que
Florence projettait de venir accompagnée …) dont Julien serait allergique. Quelques
jours se passent, Clémentia, la Colombienne, a du mal à trouver sa place dans
la communauté, elle me demande d’occuper la salle désertée par les groupes du
soir. Elle libère alors la chambre d’amis qu’elle avait
investie. Une option supplémentaire pour Florence.
Un moment, j’ai rêvé que je
pourrais m’entendre avec Florence et partager avec elle comme je le faisais
pour Maloum avant qu’il soit immobilisé
au Sénégal. C’était sans compter avec le caractère bien trempé de la belle qui
ne se sent pas porter atteinte à son indépendance. Elle me le fait savoir
clairement et s’en va choisir un logement ailleurs.
Pouf
Tout mouillé (oui il pleut depuis
deux jours d’un crachin normand), vient
faire son câlin du soir. Pour se manifester, il a la fâcheuse habitude de
monter sur le bureau, ce qui n’est guère pratique pour travailler à
l’ordinateur. Il finit par accepter de s’installer sur mes genoux mais en
général ça ne dure guère car il s’énerve de voir les doigts s’agiter sur le
clavier. Patient cependant, il attend en
ronronnant que je le mette dehors pour la nuit. Le matin, je le retrouve en
premier. Il attend que je lui ouvre une des portes en manifestant son
impatience d’un miaulement inaudible. Il mangera de bon appétit ses croquettes
agrémentées d’un peu de pâté en boite.
Il aime jouer et se défend sans fuir devant
mes attaques plutôt sportives. Il semble n’avoir aucun sentiment de méfiance ou
de reconnaissance. En cas d’intrusion de chats ou chiens, il défend son
territoire hardiment et ce sont les croquettes qui semblent avoir le plus
d’importance dans sa vie.
L’horloge à bambous
La chronique d’A. Jenni sur La
Croix du 21. A Thérèse sur Whats’app
Lu "l'horloge à
bambous". Oui j'aime bien que tu penses à moi de cette façon le jour de ma
fête qui est un jour de tristesse pour moi, ou avant. Mon problème en ce moment
est que j'ai du mal à suivre et à rester
branché, je fatigue. Et les bambous poussent ...
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